ARCHITECTURE
PORTE GOTHIQUE
(fenêtre renaissance maison rue Berdoulou)
(fenêtre XVII ème rue Maubec)
La plupart des maisons de Bruges Capbis Mifaget datent du XVIIème, XVIIIème et XIXème. Néanmoins quelques vestiges des époques antérieures se rencontrent au détour d'un coin de rue.
Les premières maisons de la bastide étaient construites en structures légères, dont il nous reste quelques exemples :
- murs de torchis
- colombage sur structure en galets
- toits de chaume
-couverts en bois
Les cloisons intérieures étaient en bois, ou en torchis avec un remplissage d'épis de maïs ou de copeaux de bois.
Les belles maisons marchandes des bastides du Béarn possèdent des couverts aujourd'hui en pierre de qualité.
Le rez-de-chaussée étant consacré à l'échoppe, le premier étage à l'habitation, les combles aux réserves.
L'architecture des maisons traditionnelles de la Vath Vielha se retrouve à Bruges avec deux grands types de maisons
La grande "béarnaise" témoin de la prospérité de la fin du XVIII ème et XIX ème siècles.
(maisons rue de la poste)
Les petites maisons qui correspondaient aux habitations des ouvriers agricoles, artisans, journaliers et surtout sandaliers.
Dans les deux cas, la structure est identique : escalier central, deux pièces (voire une seule pour les plus pauvres du quartier Maubec) au rez-de-chaussée, combles pour les plus petites servant éventuellement de chambres ; grandes chambres aérées à l'étage pour les belles "béarnaises". Des pièces annexes étaient souvent ajoutées : souillardes, four ...
URBANISME
BRUGES, bastide fondée assez tardivement, en 1357, présente un urbanisme caracréristique de ces villes neuves du moyen-Age.
La cité a été construite selon un plan orthonormé s'organisant autour de la place centrale quadrangulaire et le long du ruisseau Le Landistou :
- place centrale à maisons à "garlantes" ou couverts, permettant aux étals des marchands de rester au sec.
- maison commune : salle des jurats et trésor à l'étage, halles au rez-de-chaussée.
- des remparts et autres fortifications étaient prévus à l'origine, mais n'ont jalais été construits.
Les urbanistes du Moyen-Age ont découpé le parcellaire des bastides en "places", c'est à dire en lots comprenant l'emplacement de la maison et le jardin.
Les places les plus appréciées se trouvaient, bien entendu, sur la place centrale.
Toutes les "places" sont équivalentes et on retrouve encore aujourd'hui cette régularité dans l'architecture du XIX ème siècle, même si l'architecture en a été un peu modofiée
(photo padoen)
La charte de création de la bastide prévoit la présence de plusieurs padoens, espaces verts communaux réservés à la glanée.
